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Écrits de Marc Hodges
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29 octobre 2010

Codages graphiques (suite)

Mais ce n’est pas tout…

Pour contrecarrer les effets d’uniformité, Kharamidov utilise des formules mathématiques plus ou moins complexes qui permettent de changer dynamiquement la valeur des lettres. Et dans ce cas, “dynamiquement” recouvre deux procédés différents. Le premier que j’appellerai “dynamisme passif” consiste en ceci : dans le cryptage découvert par Blaise, la valeur de codage est fixe à l’intérieur d’une série. Par exemple, si “a” est codé par une valeur x, tous les “a” du texte ont cette valeur x et les “b” sont codés x+1… Dans le codage dynamique passif, le codage change. Par exemple, si le premier “a” est codé par x, le second “a” est codé par x+y, le troisième “a” par x+y+y, etc. Ce codage n’est plus déchiffrable que par des calculs fréqualphabétique, c’est-à-dire prenant en compte la fréquence relative, dans une langue donnée, de ses lettres et des hypothèses de “sauts” de valeur. C’est très compliqué, ça demande à ma machine un grand nombre de calculs d’autant que le système dynamique peut changer, il n’est pas obligatoirement basé sur des additions, mais peut l’être sur des multiplications ou toute une série de formules de relations plus complexes.

Dans ce que j’appelle le “dynamisme actif”, il utilise les méthodes du dynamisme passif mais, comme ses images ne sont pas des images fixes, mais des images mobiles inscrites dans le temps, il introduit le facteur temps. Ainsi les codages d’une image à un instant T ne sont plus les mêmes à un instant T + x…

De plus, il semble ne pas utiliser n’importe comment ces différents types de codage. Sous le dynamisme actif, j’ai ainsi découvert des textes qui semblent être dans une langue que je ne connais pas. En voici un exemple:

“ming chori fighon birla khaikhai né balo keldi djon kitchkiradour qoï dèb khandjarni olo keldi
quolida kilidj folod quochimga kelib djalod queldi meni bebounyod tighi guzaro keldi

La cohérence du codage fait que ce ne peut être qu’une langue — ou le double codage d’une langue — à moins qu’il n’en ait créé une, ce qui lui faciliterait peut être la tâche, bien que je ne voie pas comment… J’ignore cependant quelles sont les relations — s’il y en a — entre ces divers types de codage. Est-ce une rhétorique subtile ou au contraire des effets aléatoires ? J’avoue que ça dépasse mes compétences. Je vous laisse jouer!

Dites-moi quand même si vous trouvez quelque chose, ce bonhomme commence à m’intriguer…

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