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Écrits de Marc Hodges
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22 octobre 2009

Une cliente

Je vous parle de pénis, j'aurais dû plutôt employer le mot "bitte" qui semble mieux correspondre à vos attentes… mais qu'importe le vocable pourvu que l'on ait l'authenticité sincère du récit et je suis fou de sexe sans lequel nous n'avons pas de raison de vivre. Je devrais aussi vous parler des poils pubiens aussi variés que les sexes qu'ils soulignaient ou dissimulaient. Ceux des femmes notamment qui restaient, malgré mes multiples tentatives d'observation plus fines, la part la plus visible de leur appareil sexuel. Mais vous devez connaitre tout cela par expérience et je craindrais de vous ennuyer par des descriptions trop longues. Il faut en venir à l'essentiel des anecdotes…

J'y viens.

Une après-midi dans l'ombre relativement fraîche de ma petite baraque pompeusement baptisée "épicerie", installé dans le vieux fauteuil que j'avais posé là, je parcourais un journal quelconque dans mon coin habituel près des réfrigérateurs, seul emplacement où la chaleur ne pénétrait pas trop. Généralement ces après-midi étaient tranquilles car les villégiateurs soient faisaient la sieste dans un coin d'ombre du parking, soit se faisaient, avec conscience, brûler sur la plage. Quelques courageux pratiquaient une activité nautique, d'autres, après s'être rhabillés, étaient allés faire du tourisme dans les petites villes des environs. Quoi qu'il en soit j'avais alors rarement des clients. Mais mon patron exigeait que la boutique soit ouverte: elle l'était même s'il m'arrivait de m'assoupir dans le cocon de mon vieux fauteuil déglingué.

Cette après-midi là, donc, une jeune femme entra: assez belle, plus exactement "pas laide", silhouette plutôt longiligne, cuisses hautes et fines, poitrine ferme et délicieusement, mais sans trop, galbée, visage plutôt quelconque à la bouche un tout petit peu trop grande et au nez légèrement trop fort, mais des yeux d'un vert magnifique sous une chevelure rousse flottant sur la courbe parfaite de ses épaules. Elle ne semblait pas pressée…

La suite me prouva qu'elle ne l'était pas.

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