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Écrits de Marc Hodges
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21 août 2009

De Saint Loup à Edwarda Jancarza

Savez-vous, Edwarda, que vos troubles m'agitent - je ne sais pas ce qui distingue la réalité de la passion de son spectacle, mal amar fai, vous aimer me fait vivre; je suis si loin de ma raison, incapable d'imaginer un matin sans vous. Il m'est impossible de vous parler sans vous dire que je vous aime, je crois que toute dissimulation, tout mensonge le désigne à autrui, vous êtes le plus agréable - je me veux nettoyé de tout désespoir; je meurs si vous ne m'embrassez pas… il est des instants où je vous aime de ce que je vous hais, je vous aimerais jusqu’à ma mort, j'ai connu trente-six ans de joie ininterrompue.

Voulez-vous, Edwarda, que je vous oublie, il n'est plus temps, Edwarda, mon secret est échappé, je ne vis que dans la mémoire des jours passés avec vous à  Saint-Aignan-le-Jaillard, or je suis assuré d'avoir de nombreux ennemis dans le milieu musical; vous ne pourriez me voir mourir sans être touchée; je serais seul avec vous dans tout l'univers que je ne serais pas encore lassée de votre présence… que dire de plus pour vous convaincre…

Edwarda, j'attends avec impatience que vous acceptiez de me voir, croyez moi digne de votre confiance. Je peux aimer plusieurs personnes en même temps - les occasions ne m'offrent qu'embarras car je ne trouve jamais réellement ce que je cherche…  Saint-Aignan-le-Jaillard me donne l'illusion de poursuivre ma vie routinière - la lune blanche et tavelée occupe toujours la même position; je ne suis pas un personnage remarquable. Toujours mes expressions ont dépassé mes faits - partout je désespère de ne jamais pouvoir être aimé de vous.

Adieu, voilà tout ce que j'avais à vous faire savoir.

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