Internet et le sexe
Difficile de poursuivre avec régularité mon autobiographie érotique, Internet éjacule de partout, son énergie c'est le foutre. Hommes et femmes sont indéniablement gouvernés par leurs hormones. Après tout, pourquoi pas, on se souvienrt du slogan toujours valable "faites l'amour pas la guerre". Avec Google, on trouve par exemple 612 000 dépucelages, plus que de puces sur un rosier de printemps, plus même que les fautes d'orthographe dont la plupart sont dévorés.
Mais il est vrai que leurs lecteurs ne cherchent ni l'orthographe ni l'originalité: ils, elles, lisent de la main gauche. Le problème est que, se contentant d'y participer par procuration, justement ils ne font pas assez l'amour: notre époque est trop solitaire. Ce qui n'est après tout, dans une société saine, qu'une relation sociale plutôt agréable, devient dans la nôtre un produit de luxe.
Comment se situer là-dedans ? Et si je parlais de mes interrogations philosophiques: la vie, la mort, l'amour, la famille, la politique, l'écologie… Tout ce qui constitue le fond de mon existence, aurais-je le même nombre de visiteurs et les mêmes fidèles ?
Vous connaissez certainement déjà la réponse.