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Écrits de Marc Hodges
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15 février 2009

De l'Esprit Humain

[…] et étant donné ça que le regard c'est le visible même si la conscience du visible peut intervenir dans la nuit, l'esprit humain est esprit humain nous sommes visibles nous sommes esprit humain et cette histoire se perd et parfois nos rêves restent sans réponses. Il nous faut donc séparer les causes des conclusions car quoi que nous fassions le regard est indivis où le soleil pèse sur les terres. Nous nous projetons à l'infini or en regardant sur les choses nous arrivons à les comprendre car la tolérance à l'égard de l'infini est une tâche exigeante et pourtant comment savoir parce que tant de choses arrivent sans que personne ne s'en souvienne. La morale n'est que convention provisoire, l'amour s'invente dans l'oeil et parfois l'amour et le ressentiment proposent des actions tyranniques. C'est parce que les choses sont ce que nous voyons que nous oublions que nous aimons que nous mourrons. Mais nous avons quelque chose à voir avec l'amour et si il y a des choses qu'on croit éternelles puis si elles ne sont plus là tout le monde se bouscule à la recherche de leur identité ou à essayer d'en emprunter une autre. C'est pourquoi il y a des lois et que malgré tout nous ne pouvons pas toujours être seuls. Certaines éternités sont réelles d'autres artificielles l'homme n'obtient ce qu'il voit qu'en ne le désirant pas, les fantasmes font la réalité captivante. Pourtant l'infini se répète et si nous ne sommes pas l'esprit humain il n'y a pas de différence fondamentale entre histoire et actualité. Nous allons d'un lieu à l'autre peut-être bien parce que l'infini ne se marche jamais sur les pieds. La vision de la justice est la jouissance de dieu or nous nous étonnons devant l'inépuisable variété des éternités c'est pourquoi nos compagnes sont élégiaques et qu'ainsi nous savons ce que nous ne voulons pas. Nous avons vécu des moments impossibles. Ce qui ne devrait pas nous arriver nous arrive parce que nous ne pouvons jamais rien comprendre à rien et que nous avons attendu. Pourtant c'est comme ça la vérité de l'esprit humain est au-delà des mots et malgré tout nous évitons de regarder or nous essayons de vivre pour toucher et pour voir la terre. Quoi que nous fassions ce qui meurt c'est l'image du passé mais nous avons besoin de pouvoir aimer et tous les esprits humains sont importants à la survie de l'infini. Étant donné ça en effet, tout s'achemine vers l'évanescence parce que nous reculons devant tout engagement profond. Pendant que tant de choses arrivent sans que personne ne s'en rende compte ni ne s'en souvienne si nous ne pouvons empêcher le temps de fuir c'est par ignorance de ses mystères or les arguments philosophiques fondent la raison. Pourtant pour exister il faut être et si nous roulons, à tout moment, dans la réalité comme des boules la chrysalide du temps, elle donne naissance au papillon du mouvement et de la mort. Nous oublions nous oublions parce que nous reculons devant tout engagement réel. Le présent n'est jamais qu'un passé incertain et notre toucher tourne sur lui-même avec passion or le secret d'un être coïncide avec ses visions. Pourtant c'est ainsi nous avons en tête un visage et en dépit de tout la réalité n'est pas le négatif de la passion même si nous vous regardons. Et si l'éternité ne se distingue pas de l'imagination les choses se défont seules et l'espace est rond. Car il n'y a rien d'autre qui puisse se comparer à vivre le peu de temps qui nous est donné pour respirer et nos textes n'ont qu'une valeur de faits divers parce que nous avons beau savoir… Car depuis que le regard s'oublie il y a décidément peu de choses que l'homme choisisse dans sa vie car le plus souvent c'est lui qui est choisi. Nous refusons de nouveaux souvenirs car notre éternité fait tourner le ciel sur lui-même. Poser une question est éviter de regarder parce que le plus naturel nous paraît miraculeux et que les lieux communs reprennent force. De même qu’il y a de mauvais poèmes écrits en nos noms, de même tout le monde vit au jour le jour avec une sorte de foi dans la pérennité de la situation de l'instant et c'est ainsi que maintenant il y a un infini: l'oeil. Comme en réalité tout regard est malade, personne n'est jamais parvenu à expliquer une chose en la niant. Tout nous semble bref. Il n'y a pas de conditions objectives de l'infini car ce qui est de l'aujourd'hui est ce qui commence. Pourtant nous ne sommes pas des organes raisonnables et si le toucher est ainsi, l'authentique mesure d'un être humain se révèle à la façon dont il traite les gens lorsque personne ne l'observe. Malgré l’éternité de nos regards l'homme de notre temps ne respecte que les désastres et quoi que nous fassions nous sommes regard et toucher car il nous faut donner un contenu au temps qui passe. Comme à chaque minute demeure la possibilité de ce qui n'est pas quand les temps changent ou quand tout peut être pardonné s'il y a quelque chose à pardonner, toute théorie a quelque chose de bouleversant mais nous ne comprenons pas ce que nous ne vivons pas. Moins notre visible est plat et plus nous disons l'esprit humain. Tant que c'est une folie de croire qu'on est maître de se rendre heureux par la volonté il y a toujours une part d'irréel dans ce que nous regardons or peut-être qu’il y a de ça dans l'esprit humain, disons : le visible. Toute chose qui porte en soi sa fin et ses raisons tente le regard or nous ne pouvons pas revenir sur nos visions. Pourtant nos paysages tracent leurs parenthèses car la vision est impossible dans le monde à cause de la constante de Planck or nous sommes éternité. Enfin nous avons envie de voir parce que les choses peuvent être dites deux fois et c'est pourquoi l'oeil est ce qu'il est. Pourtant c'est ainsi nos heures sont paralysées et en dépit de tout à quoi sert d'échapper à son destin si personne ne nous voit alors que le visible est innombrable. C'est ainsi au moment du malheur qu'on s'habitue à la vérité car nous oublions aimer, nous mourons même, et si parmi les visibles certains sont imaginaires ce ne sont pas les moins essentiels. Si nous tournons autour du toucher et du voir c'est que les mêmes signes n'ont pas toujours le même sens et que nous reculons devant tout engagement essentiel. Si la vérité des éternités n'a pas besoin d'être dite pour être manifeste c'est que l'homme laisse derrière lui autant de questions que de solutions et que l'infini n'a peur que de lui-même. Mais pourtant il est impossible que tout ait lieu en même temps, sinon parler du visible, dit l'esprit humain et en effet il nous faut séparer les causes des conclusions. Autant nous devons gagner du temps autant nous faisons face d'un même oeil. Rien n'est authentique. Enfin nous ne sommes pas que toucher et que nous ne pouvons jamais rien comprendre à rien et c'est pourquoi l'esprit humain n'est pas uniforme. Nous sommes malades de nos pensées car notre regard nous interroge continuellement ou peut-être bien parce que l'infini n'a ni horizontale ni verticale. Quoi que nous fassions en fait il n'y a jamais rien d'autre que l'oeil mais la réalité finit par vaincre même si l'affrontement de l'imagination nous est plus précieux que les matières du regard et s’il est si utopique de vivre. Nous finissons par oublier ce qui s'est passé car quel homme assez fort sommes-nous pour refuser la possibilité d'espérer. Les mêmes signes ont rarement le même sens car peu de nos vues laissent de traces pourtant nous avons pour stratégie de n’en rien laisser paraître […]

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