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Écrits de Marc Hodges
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5 décembre 2008

Commerce oblige

Uwe avait envie de travailler avec "nous deux", c'est-à-dire Ulf, son cousin et moi. Dès que nous fûmes dans ma chambre, sortant ses feuilles de canson et ses pastels, elle s'y appliqua. Ce fut une étrange séance de pose. Ce qui l'intéressait, comme elle me l'avait dit dès le début, n'était que nos bas-ventres. Nous étions des "bas-ventre" comme d'autres, pour la publicité, sont des mains, des pieds ou des profils. Elle choisit un éclairage en conséquence et nous fit poser côte à côte, sexes presque collés l'un à l'autre. Si elle l'avait osé, elle nous aurait recouvert de la tête au bas ventre et du haut des cuisses aux pieds pour ne laisser voir de notre anatomie que ce qui l'intéressait vraiment.

A un moment, Uwe dit quelque chose en allemand que je ne compris pas mais dont je perçus le sens car Ulf posa délicatement ma main sur ma pine pour, tirant sur le prépuce, faire ressortir le gland. J'entendis alors "Sehr gut!", bien que mon allemand fut faible, je sus qu'elle approuvait cette action qui lui permettait de saisir une nuance colorée puis elle dit: "Robert, faire comme Ulf…" J'hésitai une seconde, regardai Ulf dans les yeux et comme il ne semblait pas refuser accomplis la même action. La pine d'Ulf était très douce au toucher, son prépuce glissait agréablement et j'aurai bien recommencé si Uwe, d'un geste impératif ne m'avait pas indiqué qu'il fallait que j'en reste là.

Je n'en restai pas là bien longtemps car Uwe, nous agissant comme des marionnettes, en fonction de ses besoins graphiques nous fit accomplir diverses actions sur nos anatomies réciproques. Autant dire qu'il devenait difficile de rester de bois comme un mannequin de peintre. Ulf et moi, nous bandions bravement et nos sourires prouvaient que cela ne déplaisait ni à l'un ni à l'autre. Aussi, quand Uwe, souriante, déclara: "fini… faire les valises, je pars ce soir…" nous n'avions ni l'un ni l'autre l'envie d'en rester là. Dès qu'elle eût franchi la porte, chacun de nous s'est laissé tomber sur le lit avec un plaisir non dissimulé, contemplant de près et agissant, de toutes les façons possibles, le sexe de l'autre. Les bouches, à un moment, y prirent leur part et nos éjaculations réciproques prouvèrent que le dessin pouvait mener à tout.

Ce fut une bonne partie de plaisir car même si nous ne parlions pas une langue commune, celle des corps suffisait à la compréhension réciproque. Malheureusement, mes expériences avec Ulf s'arrêtèrent là, le lendemain il partait avec sa tante.

Ce jour là, j'ouvris le magasin en retard.

Une dame d'une cinquantaine d'années, toute fripée de trop de soleil, poils du sexe comme brûlés, attendait à la porte. Voyant Ulf sortir, elle eut un sourire goguenard quoi qu'un peu indigné et dit: "les siestes trop longues ne sont pas bonnes pour la santé, jeune homme, vous devriez faire attention…" Je ne dit rien…

Commerce oblige…

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