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Écrits de Marc Hodges
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3 novembre 2008

D'André Toscano à Conchita Romero

Je vous ai bien aimée, Conchita…

Conchita, ma passion instable… Saint-Aignan-le-Jaillard ne parvient toujours pas à se faire une idée de l'amour, je ne peux me rappeler Saint-Aignan-le-Jaillard sans trembler - je crains l'effort de mes rivaux - n'êtes-vous pas un ange du ciel. Quoi, ne serais-je jamais maître de votre coeur. Je suis dans vos mains comme un enfant, si vous m'aimiez, je trouverais mes excuses dans votre amour, je vous attends demain rue de la chiennerie, autour de trois heures, faites réflexion sur l'attitude que je veux avoir avec vous; il y a trop longtemps que je ne vous ai vue et depuis ma vie ne m'a rien offert de bien captivant.

Conchita, depuis la D951… sweet charmante Conchita - je ne peux partir sans vous dire que je vous aime - je me demande si la nostalgie existe… jamais je n'ai aimé, jamais personne n'a aimé comme je vous aime… à qui pourrais-je confier mieux qu'à vous le bonheur que me donnent des espérances si suaves; une nouvelle époque de ma vie a commencé, vous êtes la seule femme de mon existence — mais je n'ai rien à dire que vous ne sachiez déjà…— je ne déguise rien des mouvements de mon coeur.

Le paysage dit son évidence, la campagne joue du violon… l'amour m'emprisonne - m'a amors tengut el latz - le brouillard enveloppe la ville. Le vent joue de la harpe électronique.

J'ai trop peu de goût pour la solitude, vous m'êtes Saint-Aignan-le-Jaillard toute entière.

Voilà tout ce que mon coeur peut vous dire.

André

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