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Écrits de Marc Hodges
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25 octobre 2008

De Conchita Romero à Charley Anderson

My dear Charley - pourquoi, Charley, me parlez-vous de Sergio, je ne connais que vous, en ce monde égoïste l'amour seul sauve… j'ai cinquante-neuf ans dans quelques jours… ne parlez plus de raison - vous êtes le seul homme de mon existence - je meurs où vous n'êtes pas, vous avez lu dans mon âme, si vous ne m'aimez pas, ne le dites pas, je vous en prie.

Je n'ai pas confiance - les villes ont des noms multiples; j'entends au-dessus de votre tête le roulement constant des voies suspendues; à Villiers-sur-Marne les habitants s'aiment sans savoir, Villiers-sur-Marne est un champ de bataille - je garde le souvenir de circonstances où j’ai été ridicule et où je me suis moquée d'Edwarda.

J'ai bien aimé, Charley; je ne sais par où commencer, mon cher Charley ma passion n'a point de limites, si tostemps viu - si - (aussi longtemps que je vivrai je vous obéirais) tostemps dirai vostres comans, mon âme est fiévreuse - toujours je vous vois; pourquoi me parlez-vous de Miguel, mes yeux perdus d’amour ne le voient plus. Revenez me rassurer par votre présence, je suis si loin de ma raison; je voudrais vous aimer encore plus que je ne vous aime; mon sort est dans vos mains. Toutes les routes qui vont vers vous s'ouvrent comme autant de choix.

Mon amour me rend fous… j'ai tant besoin d'amour. Jugez donc de ma fatigue… qu'attendez-vous de moi.

Votre Conchita

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