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Écrits de Marc Hodges
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13 juillet 2008

Un peu d'histoire

Parler du Che, ou plutôt, pourquoi pas, donner la suite de l’article historique qui est paru ce matin dans le journal. J’y ai d’ailleurs remarqué une erreur, le «journaliste» semble situer l’action en 1577 alors qu’elle s’est déroulée en 1579. C’est toute la différence entre l’histoire et la fiction. S’il préfère 1577 parce que le total des chiffres est égal à 20, ça le regarde… Je pense cependant que 22 aurait été aussi bien mais…

Chapitre IV, une nuit de Noël bien tranquille

Ah oui, j’avais oublié de vous dire que ça se passe en décembre, fin décembre pour être plus précis — si la précision a ici un sens. Résumons : Mathieu Merle est au service des De peyre,  aussi la baronne De Peyre, la famille la plus puissante du Gévaudan, lui demande de venger l’assassinat, dans la chambre du Roi (qu’est-ce qu’il faisait là ?) de son mari Astorg (quel drôle de nom… on dirait celui d’un caniche)  dans la fameuse nuit de la Saint Barthélémy, en 1572. Elle a la rancune tenace. Quoi qu’il en soit, elle déchaîne ainsi un chien fou qui va avec ses troupes d’huguenots sans solde, ravager les terres catholiques du Gévaudan, détruisant un nombre impressionnant de châteaux, égorgeant les habitants aussi facilement que des poulets, vivant de rapine (et de viols… mais ça le journaliste ne le dit pas, du moins pas encore). Une soldatesque braillarde, brutale, dont le fanatisme religieux fait taire le moindre scrupule, qui se nourrit sur les terres qu’elle ravage et les habitants qu’elle massacre. Ce serait d’ailleurs un beau sujet d’opéra ou de film si les auteurs n’étaient pas aussi timorés avec de l’amour, des larmes, du sang, des viols, des égorgements, des trahisons, des reniements, des pendus, etc. Ce serait un bien meilleur sujet de dissertation que ceux que donnent nos professeurs de français…

Faut faire attention à ne pas m’emporter… C’est vrai que chez nous, nous sommes «plutôt» catholiques pour dire comme Père qui ne voudrait pas avouer qu’en fait il est plutôt intégriste et très ami de l’évêque de Mende. Alors, bien que je ne sois pas aussi convaincu que lui, mon éducation m’a laissé quelques traces. L’abbé Trange, qui fut mon précepteur et mon confesseur, a dû me conditionner quelque peu. Mais la vérité est la vérité.

Donc…

Chapitre IV, dans la paix d’une nuit de Noël

Situons le contexte, le paysage d'abord…

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