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Écrits de Marc Hodges
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17 avril 2008

Description du tapuscrit (la boucle 09)

Averti par son instinct qu’une voie fertile s'ouvrait à lui, la possibilité d'une structure numérique enchantait l'esprit de chercheur d'Elstir. Il poursuivit la lecture de sa proposition de chapitre:

«Ces feuilles intercalaires (format 220 x 297) que l’on peut considérer comme des documents additifs à la demande (rechercher ce que cette expression pouvait signifier dans ce contexte?) à l’ouvrage comportent toutes la même structure:

1.un numéro, (453 pour le premier intercalaire, désormais désigné ici comme Int.1)
2.une ligne de texte qui pourrait sembler être un titre, («boucles Transcend» Int.1; notons que dans l’ensemble des feuillets ne se trouvent que cinq variantes de cette dénomination: boucles Transcend, boucles Reverso, boucles Powertrans, boucles Systran et boucles Worldlingo apparemment réparties sans logique sous-jacente. Ou du moins sans logique calculable par les outils disponibles)
3.une liste variable de langues (anglais, hollandais, portugais, allemand, espagnol, italien, français pour Int.1. Notons que l’ensemble des feuillets fait référence à 17 langues différentes)
4.un texte imprimé d’une quinzaine de lignes (moyenne générale 14,25; peut-être des vers libres, il faudra le déterminer), (Int 1 : 14)
5.plusieurs corrections manuelles (une quarantaine pour Int.1)

La numérotation échappe à toute logique immédiate, elle est en effet dans l’ordre des Int. 1 à 8: 453, 157, 455, 336, 386, 331, 173, 30 (une recherche automatique de formules mathématiques expliquant cette répartition ou cet ordre s’est avérée vaine)… Il n’y a en outre ni numéro 1 ni numéro 80 (voir un tableau descriptif complet des intercalaires en annexe n°22 sur XXU 33 et l’EELSP HB333), ce qui permet de faire l’hypothèse que ces intercalaires ne sont eux-mêmes que des éléments d’un ensemble plus vaste qui irait de 29 à 459. Sachant qu’à l’époque, la coutume des livres d’artistes impliquait la mise à disposition des acheteurs de dessins originaux, on peut formuler la supposition vraisemblable que ces intercalaires jouent, dans cet ouvrage, le rôle de documents «authentiques», c’est-à-dire d’un ensemble dont aucun autre acheteur ne pourrait obtenir l’équivalent.

Ce principe se vérifierait aisément en cas de découverte d’un autre exemplaire de l’ouvrage. Malheureusement les agents intelligents de recherche universitaires ont parcouru dans ce but, en vain, la mémoire mondiale: le document décrit, répertorié nulle part, semble être absolument unique. Ce qui en confirme l’importance.

Les textes eux-mêmes, que l’on tienne compte ou non des corrections manuscrites semblent d’incohérents fragments de discours parfois empreints de vibrant lyrisme.

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