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Écrits de Marc Hodges
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5 février 2008

La Radio

Introduire à un moment ou un autre une radio libre (La Radio), que Wilfrid va fréquenter quelques temps au moment où il décide de ne plus habiter avec La Beude, dont le but principal est de vendre la parole et les livres du révérend Zabre. Cette radio permet de décrire toute une galerie de personnages  divers mais la plupart déséquilibrés et asociaux comme par exemple le désespéré «clean», un petit employé raté qui trompe sa tristesse et son malheur dans une minutie rigoureuse et une excessive maîtrise de son hygiène morale, ce dont il est conscient mais ne parvient pas à se libérer parce que toute sa vie d’adulte s’est construite sur ces principes auxquels il feint de croire (un Cottard désargenté, il pourrait s’appeler Bloom bien que ce nom un peu trop joycien fasse anglais ou Bouviala, mais ce nom trop auvergnat renvoie à une image de bon vivant grassouillet, ce qui ne convient pas… Nivolet peut-être, plus neutre et riche cependant de relations avec La mort dans l’âme). Il y a aussi quelque chose de La Beude dans ce personnage mais elle est une obsédée de la conservation, elle entasse tout, garde tout, ne veut rien perdre, sa relation au monde est faite d’accumulations au sein desquelles elles de réfugie comme dans un nid à rat ou un cocon.

Les orphelins : frère et sœur, entre 23 et 25 ans, incestueux mais avec très bonne conscience.
Le technicien inventeur de machines à baiser toutes plus farfelues et ingénieuses les unes que les autres. Ces trois personnages sont en relation, les orphelins ayant répondu à une petite annonce de La Radio pour servir de cobaye à ses expériences contre rémunération.

Pour Moulay Isamaïl, cf Charles André Julien, Histoire du Maghreb, tome 2. Il y a là environ vingt pages intéressantes.

« Il n’y a que chez Marcel qu’on acceptait encore La Beude, Marcel était un pote, un vrai, un vieux, ils s’étaient connus à l’école élémentaire, y avait une paye. Ça, ça s’oublie pas… Puis Marcel avait acheté ce troquet entre la gare et l’achélème, ce qui crée encore des liens. Sûr que c’était pas un beau bistro pour gandins ou matuvus, pas de miroirs propres, de banquettes de skaï, de formica ou de marbre, ça sentait la frite et, putain, on le remplissait à six, mais on y était bien à se saoûler la gueule entre potes en s’en racontant de bien bonnes même que, malgré les interdictions, on y fumait des clopes à bec que veux-tu » (à reprendre quelque part…)

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