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Écrits de Marc Hodges
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18 novembre 2007

Bruit d'une branche qui craque

L’autre personnage du film est assez beau… Il a une sale tête mais il n’est pas laid, il a même un côté sympathique. C’est le mauvais-garçon-salaud-mais-au-fond-pas-méchant. Ils ont le teint hâlé de ceux qui ont longuement vécu dans des pays sauvages…

Le film commence dans un bar louche et crasseux de Barcellos (j’ignore où est Barcellos et même si cette ville existe mais le son fait Amérique du Sud). C’est là où ils font connaissance: le plus jeune sauve la vie à l’autre lors d’une rixe. Ils deviennent alors copains, partent ensemble dans la forêt. Il leur arrive pas mal de choses toutes plus ou moins dangereuses. Ainsi le plus jeune — le sympathique — séduit une jeune sauvageonne et ils échappent de justesse à la vengeance du mari qu’ils sont contraints de tuer (ils ne sont pas racistes mais les circonstances…). Plus tard, ils échappent à des piranhas en traversant une rivière, puis plus tard encore c’est un serpent, plus tard c’est l’épisode de la branche morte, moment le plus pathétique du film: depuis le début, un métis ayant surpris leur secret les pourchasse pour s’emparer du plan du temple Inca (ça doit se passer au Pérou ou quelque part par là, mais les piranhas? Bon passons, ça n’a pas d’importance, suffit d’y croire) or il connaît la tribu sur le territoire de laquelle se trouvent les deux aventuriers. Il a su convaincre le chef de cette tribu de capturer les deux chercheurs de trésor (baratin sur les ancêtres, etc.). Ceux-ci savent qu’ils sont suivis par les sauvages et même, à un moment donné, que ces derniers sont tout près, là. Il leur faut, sans être vus, atteindre le fleuve pour s’enfuir dans leur pirogue. C’est alors que le plus jeune (encore lui…), dont l’attention a été attirée un instant par une énorme mygale figée sur une branche basse, marche sur une brindille et révèle ainsi, aux indiens, leur présence. C’est dire l’importance que peut avoir, en de tels cas, le moindre bruit.

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