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Écrits de Marc Hodges
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26 septembre 2007

Notes d'écriture

Faire de l’écriture une écriture, c’est-à-dire refuser « ce qui est écrit d’avance » (Gertrude Stein), comme le roman policier où la trame conditionne l’ensemble du récit ou encore tout ce qui relève d’une « tradition de l’écriture » comme dans la plupart des romans contemporains aux psychologies définies, attendues, à la logique réaliste.
Chercher quelque chose comme une fiction picaresque moderne allant de faits improbables en faits impossibles, ne s’orientant que selon un ordre fantaisiste supérieur.
Wilfrid d’Eurymédon est un roman vrai : tout ce qui y est rapporté est totalement vrai, emprunté au réel mais à un réel invraisemblable et l’ensemble ne peut être qu’impossible. Richesse absolue des faits divers. Suffit d’ouvrir les pages des journaux et de noter les faits bruts.
La vie de Wilfrid, est-ce une trame ? En gros :
ne s’appelle pas Wilfrid d’Eurymédon, choisit ce nom assez tard. Pourquoi ? Est-il nécessaire de le préciser ?
naissance dans une petite ville de province, famille assez bourgeoise,
études médiocres (trop non conventionnel)
jette sa gourme
part à l’aventure, rencontre de multiples personnages tous plus surprenants les uns que les autres depuis Emily Dickinson jusqu’à Narcisse Diaz de la Pena
se marie plusieurs fois, la dernière avec Angelina Ebberly (ce n’est pas non plus son vrai nom)
parcourt l’Europe, plus ou moins à pied
sur le tard s’installe dans une vieille caravane qui lui est prêtée
savoir où il va n’a pas d’importance, ce qui importe c’est qu’il va donc on ne s’y retrouve pas parce qu’il ne s’y retrouve pas lui-même

Improvisation permanente : essayer de maîtriser cela, le comment étant l’essentiel du propos ?

Un défroqué octogénaire, chaque matin se rend au café le plus proche de son domicile, et boit un plein verre de cognac puis il va acheter un croissant chez le boulanger voisin et revient boire un second verre de cognac : il est en forme pour la journée.

Un professeur, lecteur pour une maison d’édition, a son bureau dans un immeuble, quelque chose comme un bunker, en ruines au bord de la mer.

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