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Écrits de Marc Hodges
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3 septembre 2006

Une nuit nulle sans partouze

Le pire scénario vient de se produire: nuit merdique. Ludovic espérait une partouze, quelque chose d’un peu pimenté (salace?). Rien! Soirée bourge, mondaine. Musique nulle. Ni Nathalie ni Michel ne l’ont présenté à qui que ce soit: les gens discutent entre eux, ne lui parlent pas. Ça transpire l'ennui, style «record de la pelure de pomme de terre la plus longue… du pliage de capsules de bière». Absence totale d'intérêt pour quoi que ce soit. Erre dans des pièces, terrasses, jardin… ne sait rien dire par lui-même, n'a jamais vu quelque chose comme ça. Se démerde — mal… A son passage, les conversations changent, les convives le dévisagent comme bête curieuse. Carapace du vide autour de lui, il est centre et périphérie. Marre des brochettes et du casa, de cet avenir affreux que son présent invente. Qu’est-ce qu’il fout là?

4 heures du mat, Ludovic cherche Nathalie… Introuvable: partie. N’était venu que pour passer sa nuit avec elle: la séduction n'est au fond que de la suggestion. Elle le fuit? Pas le moindre soupçon de flirt, a l'impression de l'emmerder: dans l’amour il ne peut y avoir qu'un maître et un esclave. Pourquoi ce besoin permanent de chercher LA femme? Il ne lui reste plus qu’à rentrer à pied chez Angelina.

Chemin des Cabanettes, de jeunes cons crachent sur un mur: "Les bougnouls nous cassent les couilles". Tout ça ne rime à rien! Quand les choses se terminent mal, il faut comprendre ce qui s'est passé: si on ne peut pas faire plus, on peut faire mieux.

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